Une habitante de Nancy réclame à sa voisine 1530 euros pour avoir gardé son enfant à deux reprises.
1530 euros pour un baby sitting de dix heures ! Les baby sitters auraient-elles de beaux jours devant elles ? Les juges le décideront le 2 février : une habitante de Nancy est convoquée devant le Conseil des Prud’hommes par sa voisine qui lui réclame la somme de 1530 euros. Elle lui reproche d’avoir gardé son enfant à deux reprises et de pas l’avoir rémunérée.
« Ma cliente était enceinte et a dû, à deux reprises, se rendre d’urgence à l’hôpital pour des complications. Elle a demandé à sa voisine si elle pouvait garder sa petite fille de 18 mois, ce que celle-ci a accepté", a expliqué Me Christian Olszowiak à l’AFP.
Une note salée pour un service rendu !
Un mois après, la future maman recevait une facture de 50 euros pour la garde de sa petite. Pour elle, selon son avocat, il s’agissait d’un simple service rendu : « il n’a jamais été question d’argent. D’autant que ma cliente est au RSA, et que ça représente une somme : elle n’a donc pas payé », précise l’avocat.
La « nounou » a d’abord saisi les prud’hommes en référé mais sa requête a été rejetée. Elle a ensuite eu recours à la juridiction de fond. « La plaignante demande aujourd’hui des dommages et intérêts pour travail dissimulé, parce qu’elle explique qu’elle n’a pas été déclarée à l’URSSAF : elle réclame six mois d’arriérés, ce qui correspondrait à 1.530 euros », a indiqué Me Olszowiak qui estime l’affaire « grotesque ».